Culture : Coutumes et traditions en pays mossi.

En pays mossi, comme partout ailleurs il existe des coutumes et des traditions qui traversent les temps modernes, certaines unanimement respectées et d’autres difficiles à accepter. Cependant il ya des interdits et règles à connaitre obligatoirement.

.-Un étranger ne donne jamais le motif de sa visite sans s’être rafraîchi, avoir salué et demandé des nouvelles de part et d’autre. C’est d’ailleurs à l’étranger à inviter les maîtres de la maison à recevoir ses salutations: «Wa ted pussé».

-La jeune fille ou la femme qui apporte l’eau (koom) à un hôte se doit de la boire d’abord sous les yeux de l’étranger avant de la transmettre, histoire de lever le soupçon d’empoisonnement.

-En tant que visiteur, quand on vous offre un repas, vous ne devez pas tout manger, sinon cela signifierait qu’on ne vous a pas donné assez, ou que vous êtes gourmand.

-Il faut toujours un cadeau quand on va saluer le chef: «nab pa pusd né nug zal yé»

-Les cadeaux sont un signe d’estime, d’honneur et de sympathie; un signe d’amitié. Ainsi cherche-t-on toutes les occasions de faire des cadeaux. Mais les cadeaux ne se donnent jamais de la main à la main, mais toujours par intermédiaire, jusqu’au plus influent de la suite du visiteur. On doit également remercier par le même chemin, et après seulement dire merci directement.

Un cadeau ne se refuse jamais: «kûn pa zâgesd yé». Surtout s’il était déjà présenté. Ce serait une injure.

On ne peut refuser le cadeau même si l’on soupçonne de mauvaises intentions ni même si le cadeau est jugé insignifiant: «kûn ka bilf yé». On reçoit un cadeau des deux mains, mais jamais de la main gauche.

Quand on vous offre par surprise un cadeau important, sans que vous ne sachiez si c’est par sympathie ou par honneur, vous devez l’accepter en remerciant; mais vous le jetez ou vous l’affectez à un autre usage (cas de l’argent).

-Le chef ne serre jamais la main, par crainte de l’empoisonnement. Aussi, quand il serre la main, c’est une marque de confiance.

-Si quelqu’un se suicide, (pendaison par exemple), personne ne le pleure et on ne salue pas la famille.

Facebook Comments

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.