Le Latin ne croyait pas si bien dire, en indiquant « Homo homini lupus », pour signifier en français que « l’homme est un loup pour l’homme ». Eh bien, l’odieux crime commis à Totodrou, localité du département de Kouibly, s’adapte parfaitement à cela. Et le « loup », ici, répond au prénom de Alassane, un ressortissant burkinabé.
Sur cette bien triste affaire, des sources sur place expliquent que le jeune Alassane vivait dans le village de « Tacourably » . C’est également dans le département de Kouibly. Mais dans cette bourgade, le jeune homme n’est vraiment pas un bon exemple. Paresseux, il est plutôt porté sur l’alcool. Notamment, le mauvais alcool acquis à prix dérisoire. De toutes les façons, le prix est à la dimension de la piètre qualité de son tord-boyaux adoré. Et comme il fallait s’y attendre, la cohabitation de son corps d’avec le pinard, et autres « eau de feu », est nocive pour lui. Voilà donc Alassane malade. Sans le sou, il ne peut se soumettre à des soins efficaces.
Alors, son oncle, connu sous le sobriquet de IB, qui réside pour sa part à Totodrou, le fait venir auprès de lui. L’homme qui prend pitié pour son neveu, ne peut rester là, à regarder ce dernier souffrir et mourir. Et depuis donc, le jeune homme vit sous le toit de son oncle. Un homme qui paie ses soins de sa propre poche, et qui l’aide à s’intégrer à son nouvel environnement. Et mieux, Alassane décroche par-ci par-là, des boulots de manœuvre contractuel, dans différentes plantations appartenant à des autochtones. Ces derniers lui payent les fruits de ses efforts par du pognon et souvent, par des dons en nature.
Cela fait maintenant quatre mois que le jeune homme vit à Totodrou. Et c’est au bouclage de ce quatrième mois, soit en ce mois d’octobre, que les choses se gâtent malheureusement. Notamment, entre lui et son oncle de tuteur.
En fait, Alassane retombe dans ses travers. Le petit fric qu’il gagne, il le dépense à picoler. En dépit de tous les rappels à l’ordre de son oncle, il poursuit dans l’irrévérence, la bêtise…
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