Un grand incendie, déclenché à l’aube du mercredi 25 juillet 2018, à Grand-Bassam, au quartier Mockeyville, a été une très grande et douloureuse tragédie, causant 9 morts et une famille effondrée. Roselyne Diane Anomel y a perdu à la fois sa mère, son frère et ses deux enfants.
Quand Roselyne Diane Anomel reçoit la visite de la ministre Marietou Koné, quelques heures après la perte des siens, morts asphixiés dans cet incendie, elle n’a aucun mot pour traduire la douleur qui l’étreint. « Je suis effondrée », a-t-elle marmoné.
Ses deux enfants, Éthan et Nolan, s’étaient rendus, seulement la veille chez leur mémé. Personne n’imaginait qu’ils allaient pour y croiser leur effroyable destin.
Selon un voisin du père des enfants, les petits seraient partis avant-hier (NDLR le mardi 24 juillet 2018) seulement pour leurs vacances chez leur grand-mère à Bassam, mais ce fameux incendie a eu raison d’eux tôt ce matin. Le géniteur des enfants se nomme Eugène Eppromo, un quadra réputé sans histoire et brillant à l’école et surtout sociable. Une qualité dont ont hérité les enfants (le couple en avait trois). « Je les ai vus naître, des enfants avec qui j’ai eu du vécu, ces enfants qui apprenaient à marcher à ma fille. Quelle douleur !», s’exclame un des voisins de la famille.
Dans le quartier, les deux fils de Roselyne et Eugène étaient de vrais graines de stars : beaux et gais, visiblement intelligents. Ces petits anges laissent derrière eux leurs parents, amis et tous les habitants de l’immeuble inconsolables.
Selon le frère de Roselyne Diane Anomel, le lundi 23 juillet, ces enfants pleins de vie ne pouvaient imaginer qu’ils ne seraient plus de ce monde le mercredi de la même semaine. « Perdre sa mère, son petit frère, ses enfants, ses neveux et sa nounou en une nuit est difficile », dit- il.
Il fait également savoir que sa sœur a vu sa vie basculer en une fraction de seconde.
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