Doc’Rimeurs, c’est ce groupe d’étudiants en médécine que nous avions rencontré à l’occasion de la conférence sur la paludisme qu’ils avaient tenu l’année dernière à Saaba. Aujourd’hui, c’est Marly G, le lead vocal du groupe, qui vient à nous. Il s’agit pour lui de nous présenter son dernier cru « N’dolo » et d’annoncer son album qui sortira bientôt. Voici l’intégrale de l’interview.
Radio Burkindi: Bonjour Gael, comment tu vas?
Marly G:On ne se plaint pas trop, on est toujours dans le combat perpétuel de la vie.
R.B: A l’état civil, comment tu t’appelles?
M.G:: C’est pareil. C’est Coumba Marly Gael, j’aime toujours embêter mes amis en leur disant de prononcer le G en anglais, ça fait plus soft.
R.B: Une question, est-ce que Marly G est très croyant?
M.G:: Très exact, je suis très croyant, et ce depuis le bas âge; c’est la famille, c’est ainsi. Il faut dire que je commence à chanter à l’église, dans les chorales et j’ai ensuite décidé de voler de mes propres ailes.
R.B: Marly G est-il un artiste gospel?
M.G:: Je suis tenté de dire oui et non à la fois, car il est vrai que je n’ai pas encore mis sur le marché un titre du genre.
R.B: Quelle est ton actualité du moment?
M.G:: Mon actualité en ce moment est la sortie de mon premier single intitulé N’dolo. C’est en langue douala du cameroun et cela signifie « amour ».
R.B: Qu’est-ce qui t’a inspiré? C’est une histoire vécue?
M.G:: C’est tiré du quotidien, c’est la vie. Ca parle d’amour, ça résume une rencontre et une décision finale prise par deux êtres; on se rencontre on fait face à plein de difficultés, aux commérages et aux ragots, mais en fin de compte l’amour triomphe. C’est cela. Le son est tiré d’une expérience personnelle. Il faut dire qu’il a été composé depuis deux ans maintenant.
R.B: Y a t-il une collaboration dans cette chanson?
M.G:: Non, j’y suis allé en solo. Nous avons déjà un groupe, mais j’ai décidé de faire cette chanson seul.
R.B: Dans quelles conditions le titre a t-il été enregistré?
MG: La chanson a été enregistrée dans des conditions assez difficiles, il faut le dire. D’abord, ma profession (médecin, ndlr) ne me permettait pas de me consacrer vraiment à l’activité, qui nécessite, il faut bien le dire, du temps et surtout de l’implication. Il fallait jongler entre l’hôpital et le studio. Ensuite, il y a le groupe Doc’ Rimeurs dont je suis le leader vocal, et qu’il faut porter…Enfin, cela n’a pas été facile de trouver le bon studio, car je suis vraiment pointilleux en matière de qualité sonore, de bon studio. Une fois que j’ai décidé du choix du studio, cela a pris 10 mois pour enregistré le seul morceau.
R.B: Quel est le retour que tu attends de ce son?
M.G:: J’attends de ce son un retour positif de mes fans, de ceux qui sont tendres envers le R’nB qui est malheureusement en train de chuter. Disons que je suis un « lover » et mes thèmes tournent autour de l’amour essentiellement.
R.B: Y a t-il d’autres thèmes que tu abordes dans l’album qui est en préparation?
M.G:: Oui, je parle également de la vie, des difficultés et de la persévérance, sans que pour autant ils ne se détachent vraiment du thème central de l’amour.
R.B: Parle nous de l’album qui va sortir!
M.G:: L’album sortira si tout se passe bien en fin d’année 2019. J’aime bien faire les choses et ne pas me presser, car mon premier single m’a pris 10 mois; J’ai même déjà enregistré une seconde chanson intitulée « Réflexion » que j’ai encore conduite seul.
R.B: Tu nous a signalé que ta profession te prenait beaucoup de temps, peux tu nous éclairer davantage?
M.G:: Je suis médécin généraliste, depuis peu je viens de recevoir un coup de fil qui m’a informé que j’étais désormais DES en gynécologie-obstétrique.
R.B: Toutes nos félicitations!
M.G:: Merci.
R.B: L’album sort en fin 2019, d’ici à là est-ce qu’il y a des actions au programme en terme de communication?
M.G:: Oui, nous avons déjà un planning détaillé, des invitations déjà en cours, mais il faut dire que je mets également un point d’honneur à ce que les activités de notre groupe Doc’ Rimeurs ne soient pas mises en second plan. Donc nous priorisons celles du groupe d’abord.
R.B: Un mot à l’endroit de tes fans?
M.G: Mon mot de fin est pour les fans et pour tous les amoureux de musique qui font dans un autre métier. Il est difficile d’accepter et de concevoir qu’un médécin fasse de la musique. Mais vous savez, on aura beau étouffer nos talents, cela remonte toujours à la surface. Donc, ne jamais laisser ce pour quoi vous êtes fait.
Merci à tous pour le soutien et à Radio Burkindi. On est ensemble!
(Interview réalisée en décembre 2018)
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