Cinq personnes ont été condamnées par la justice Béninoise en mi-Mars. Un Français du nom de Sylvain Grassin, parmi les condamnés, a écopé de 4 ans de prison ferme avec une amende de 100 millions. Il avait été reconnu coupable d’avoir distribué de faux médicaments dans le pays. Mais curieusement, ce dernier aurait disparu et reste introuvable d’après plusieurs médias locaux.
Le procès est intervenu dans le cadre de la lutte contre l’expansion des faux médicaments déclenchée par le président Béninois Patrice Talon, depuis un certain temps. Sylvain Grassin, le directeur général de Promopharma, une société de distribution de produits pharmaceutiques est introuvable depuis le 26 mars 2018.
Jusqu’à présent, Nul ne sait où se cache le ressortissant français. Plusieurs sources du dossier, avaient laissé croire qu’il se trouvait au centre national hospitalier universitaire de Cotonou, mais n’a plus été retrouvé.
Signalons que cette nouvelle disparition du français ramène à deux le nombre de personnes portées disparues dans cette affaire de faux médicaments. Avant le français, c’est le député Mohamed Atao qui avait pris la clé des champs par peur de subir une levée d’immunité parlementaire pouvant permettre à la justice de le juger.
En effet, une importante quantité de faux médicaments avaient été découverts dans une de ses maisons.
Pour l’Organisation Mondiale de la santé, le trafic de faux médicaments coûte la vie à près de 100 000 africains chaque année.
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