Ingrid Solange Amougou, présidente du Comica (comité Miss Cameroun) et le président du jury de l’édition du concours « Miss Cameroun 2018 », sont au cœur des accusations de Caroline Biloa Kounou, une candidate malheureuse.
La candidate malheureuse, accuse le comité d’organisation du concours « Miss Cameroun 2018 », de « falsification » des résultats de la finale.
Conséquence, elle exige réparation et réclame 30 millions FCFA au titre de dédommagement.
D’après les faits rapportés dans la sommation, la candidate au brassard numéro 20, avait été retenue par le jury, en 11e position parmi les 12 finalistes. Vidéo de la cérémonie faisant foi. On peut y voir et entendre le président du Jury appeler la candidate numéro 20 en 11e position.
Pourtant, le public ne la verra pas sur le podium.
C’est plutôt, la candidate au brassard 19 sera appelée.
Sur les réseaux sociaux, la candidate explique à ses fans les raisons de son absence, « merci à tous de m’avoir soutenu bien évidemment mon numéro 20 à été appelé pour le Top 12 à l’élection « Miss Cameroun » mais les membres du comité d’organisation m’ont empêché de sortir des backstages », écrira-t-elle pour expliquer son absence.
Conséquence, la jeune dame qui pense qu’elle aurait pu gagner ce concours, exige réparation et le paiement de 30 millions FCFA de dommages et intérêts. Elle menace d’ester en justice, au cas où aucune solution à l’amiable ne serait trouvée.
Le Comité « Miss Cameroun », n’a pas encore réagi.
Ce n’est pas le seul scandale qui émaille l’élection de la « plus belle » femme au Cameroun.
Les accusations de harcèlement sexuel, de proxénétisme, émises par les candidates, contre le Comica, sont très souvent relayées dans la presse.
Les médias accusent même Ingrid Amougou, d’avoir fait du concours « Miss Cameroun », un grand moment de business.
Ces scandales ont souvent débouché sur les défections des candidates et démissions des Miss élues. Ces scandales ont fait perdre au Comica, toute crédibilité.
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