Suite à l’auto proclamation de Maurice Kamto au titre du nouveau président de la république du Cameroun avant la publication des résultats, Moussa Faki, dans le but de préserver la paix a appelé les acteurs politique a maintenir le calme.
« Le président de la Commission souligne la nécessité pour tous les acteurs politiques de faire preuve de la plus grande retenue et de s’abstenir de toute déclaration ou action susceptible de générer des tensions », déclare la commission de l’union africaine lors d’un communiqué.
A cela elle ajoute que : « Toute réclamation liée au processus électoral doit être traitée dans le cadre des mécanismes juridiques existants »
En effet, Maurice Kamto s’était autoproclamé vainqueur de la présidentielle au cours d’une conférence de presse au siège de son parti à Yaoundé. Dans son discours, il avait indiqué qu’il avait reçu pour mission de tirer le penalty : « J’ai reçu pour mission de tirer le penalty historique. Je l’ai tiré, le but a été marqué. Je voudrais remercier solennellement le peuple camerounais qui a démontré par son vote, sa maturité, sa sagesse et son engagement en faveur du changement. »
Il avait par la même occasion invité le président sortant à accepter la défaite et à rendre le pouvoir de manière pacifique : « J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition paisible. »
Le ministre de l’administration territorial avait également réagit suite à son autoproclamassions, en déclarant que seul le Conseil constitutionnel serait autorisé à annoncer les résultats et que toute forme de contestation du verdict « ne serait pas tolérée »
Avait t’il ajouté que : « Le processus relatif à l’élection présidentielle est encadré par des lois connues de tous. J’en appelle donc au respect scrupuleux desdites lois et des procédures qui régissent le contentieux électoral. Je tiens à cet effet à souligner que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit. »
Il faut noter que Maurice Kamto n’avait cependant pas donné de chiffre ni de pourcentage, et encore moins dit d’où est ce qu’il tenait ces informations tout en oubliant que selon la loi électorale du Cameroun, les résultats définitifs sont proclamés quinze jours suivant le scrutin.
De ce fait, Maurice Kamto aurait été placé comme étant un « hors-la-loi », selon les autorités.
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