Le staff de l’artiste dirigé par Kenzo Cash Ligdi a organisé le Concert en live de Pamika le 05 Aout dernier. De ce fait , en quête de visibilité et de spectacle dignes de ce nom, la star à la voix envoutante était à l’honneur aux côtés de la diva ivoirienne Nayanka Bell à la salle des fêtes de Ouaga 2000.
En effet, selon son staff cela a été un acte de courage et d’orgueil qui s’est soldé hier, par un sentiment de satisfaction au vu du public qui a massivement fait le déplacement.
Petit a petit sous une fine pluie, le public regagnait la salle des fêtes de Ouaga 2000 aux environs de 20h, la salle contenait approximativement 400 places.Les artistes comme, la reine Akouandambou, Malika, Floby et Alif Naaba qui ont ouvert le bal, bien après l’hymne national entonné par le public et dirigé par les deux maîtres de cérémonie de la soirée Jacky El Phéno et Alino Faso. Des insuffisances techniques ont entaché le bon déroulement de cette soirée. Le decor n’aura pas facilité la visibilité. Certes la sono a joué un mauvais tour aux artistes invités, mais les plus expérimentés se sont merveilleusement bien débrouillés. En l’occurrence Floby et Alif Naaba. Floby a ainsi offert à ce public une prestation honorable digne de son statut d’artiste adulte. Voix et guitare simplement, mais le message et sa justesse vocale ont fait frémir de joie le public. Certains n’ont pas hésité à extérioriser leur émotion dans la salle. C’est un Floby sans les «Roukaskass », mais plutôt un Floby VIP.
Floby et Alif Naaba l’artiste aux « pieds nus » ont fait preuve de professionnalisme et d’expérience sur scène. Malgré la qualité mitigée de la technique, ils ont su surpasser toutes ses difficultés en mettant en exergue leur talent artistique. Alif a donné un spectacle époustouflant, uniquement avec sa guitare, Il a complètement métamorphosé la salle. On se croyait en mini festival ou l’artiste a entretenu une harmonie et une interaction avec son public.
Quant a notre reine de la soirée, Pamika, elle aurait fait une entrée assez mitigée avec le tube de Youssou N’dour. Quatre choristes et 7 musiciens étaient figés sur cette petite scène, pendant 5 mn observant les chorégraphes se trémousser sur la piste. C’est dans une sono grisonnante avec des vas-et-viens des techniciens sur scène que la sublime voix a égrené une bonne partie de son riche répertoire sous le regard studieux du Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Tahirou Barry.
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