Pour Philippe Mangou, donner l’étiquette de rebelles aux ex-FAFN ou aux FRCI n’est pas juste. Cela est contraire aux accords de Ouagadougou. Donc ces forces pro-Ouattara qui ont combattu Gbagbo sont des forces légales. « Ce ne sont pas les rebelles qui ont chassé Laurent Gbagbo, c’est la 2e armée de la Côte d’Ivoire, ce ne sont pas des rebelles », a rassuré Philippe Mangou. Il en donne les preuves.
« Quelle est dans le monde cette armée rebelle qui émarge au budget de l’Etat, qui lors des tournées du président présente une troupe en présence du drapeau national, fait demi-tour pour saluer le président. Le président Gbagbo prend un décret pour nommer des officiers généraux. Nous avons des missions d’harmonisation, des visites médicales (…) Non, ce ne sont pas des rebelles qui ont chassé Laurent Gbagbo, c’est la 2e armée de la Côte d’Ivoire qui n’était pas contente ».
Mangou a affirmé que cette situation résulte des accords de Ouagadougou à laquelle aucun militaire du côté des FDS n’a été associé, alors que les Forces nouvelles y allaient avec leurs militaires. Ces accords ont reconnu les deux armées. Les FAFN dans le nord et les FDS dans le sud.
« Tagro et Navigué qui étaient aux négociations. Ils ont accepté des choses qui étaient dures pour les FDS ». « C’étaient des décisions difficiles d’application pour nos hommes. J’ai dû faire des tournées pour expliquer à nos forces qu’il faut privilégier l’intérêt du pays. Elles ont compris, heureusement qu’elles ont compris et je les félicite. Ils m’ont dit qu’il vaut mieux d’être rebelles et d’attaquer notre pays. Je leur dit non, mais qu’il faut privilégier l’intérêt du pays », a dit Mangou.
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