Alors qu’il était sur le chemin de l’école, le petit Kutlwano Garesape a trouvé la mort dans une rue de la ville de Jan Kempdorp (nord de l’Afrique du Sud). Il a été poignardé par un homme qui avait tenté d’agresser sexuellement sa mère qui l’accompagnait.
Le matin du 12 août, Kutlwano Garesape, 6 ans, son frère de 8 ans et leur mère se rendaient à l’école, à l’extérieur de la ville Jan Kempdorp, en Afrique du Sud. Ils venaient de rater le bus scolaire et ont dû marcher en empruntant la route principale puis un chemin peu fréquenté mais proche de l’établissement, en espérant ne pas arriver trop en retard. C’est là qu’un homme a soudainement surgi et a attaqué la femme de 42 ans, lui demandant de lui donner son argent. Elle a refusé et s’est débattue, mais l’agresseur l’a immobilisée au sol et a commencé à relever sa jupe. « Là, j’ai compris qu’il voulait me violer, devant mes enfants« , explique-t-elle au site IOL. Mais c’était sans compter sur le courage de son cadet qui s’est précipité vers eux et a roué de coups de poings et de pieds l’inconnu en hurlant : « Laisse ma maman. C’est maman ! »
Grâce à sa courageuse intervention, Segomotso réussit à lui échapper mais malheureusement l’homme a redirigé son agressivité vers le petit garçon. Il le prend et l’envoie à quelques mètres de lui avant de se jeter sur lui pour tenter de l’étrangler. Alors qu’elle crie à son autre fils, paralysé de peur de courir chercher de l’aide, la mère des deux garçons voit l’homme prendre une bouteille cassée et poignarder son enfant à plusieurs reprises. « Je pouvais l’entendre m’appeler et le voir essayer de se défendre en tendant les mains, se souvient-elle douloureusement. J’étais impuissante. »
Elle tente de stopper des voitures passant sur la route principale, toute proche, en hurlant que quelqu’un est en train de tuer son fils, mais aucune ne s’arrêter. Elle retourne sur le chemin et découvre avec horreur que l’agresseur plante désormais un bâton dans le corps de son fils, toujours en vie. Un groupe d’hommes finit par voler au secours de la famille mais l’assaillant les empêche de s’approcher de lui en menaçant l’écolier qu’il traîne avec lui jusqu’à un chemin de fer puis s’enfuit en le laissant, agonisant, derrière lui. « Il était couvert de sang et m’a demandé de le prendre dans mes bras. Je l’ai embrassé et serré fort contre moi. Puis j’ai senti ses bras se relâcher et j’ai su qu’il venait de mourir. »