Le 16 septembre dernier, cinq jours après avoir encaissé… 43 buts lors d’un match de niveau régional en Allemagne, Marco Kwiotek, gardien du SV Vonderort, a été arrêté lors d’un entrainement. Depuis, son club est sans nouvelles.
Cela pourrait ressembler à l’épisode 1 d’une série à succès. Dimanche 11 septembre. Le SV Vonderort, équipe majoritairement composée de réfugiés originaires de Syrie et d’Irak, reçoit le club voisin du PSV Oberhausen pour un match de niveau régional allemand. La rencontre vire rapidement à la fessée record, la faute notamment à une équipe de Vonderort qui n’a pu réunir que huit joueurs sur la pelouse. A la pause, le panneau affiche 35-0 en faveur des visiteurs. Le match se termine à 43-0.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Avant qu’elle ne vire au polar. Cinq jours après la rencontre, la police débarque à l’entrainement, prend à part le gardien Marco Kwiotek puis l’emmène. Le jeune homme de 25 ans a à peine le temps de glisser à ses coéquipiers : « Ils veulent éclaircir certains choses. » Depuis, le club est sans nouvelles de son joueur. « Je ne sais pas ce qui se passe avec la police », a ainsi témoigné dans les colonnes du Sun l’entraineur de l’équipe, Yvonne Liesenfeld, qui a reçu plus de 500 messages d’encouragement sur Facebook depuis l’incroyable défaite. Un flou confirmé par le manager du club Christian Schröer : « Nous sommes dans le noir. La police ne nous dit pas ce qui s’est passé. Et on ne parvient pas à joindre Marco sur son mobile. On espère qu’il sera là pour le prochain match. » On attend l’épisode 2.