Au Kenya, le parquet a ordonné à la police et à l’agence anti-corruption d’enquêter sur la Commission électorale.Le directeur des poursuites publiques, Keriako Tobiko, a ordonné une enquête « approfondie et complète » sur les irrégularités pointées par la Cour Suprême lors du scrutin présidentiel annulé.
Le parquet a ordonné une enquête sur la Commission électorale afin de déterminer si des « irrégularités » ou des actes « illégaux » ont été commis pendant la dernière campagne présidentielle, en août. Le scrutin a été invalidé a depuis été invalidé par la Cour suprême et les électeurs doivent retourner aux urnes le 26 octobre. Maître Nelson Havi, un juriste kenyan, se réjouit de l’ouverture d’une telle enquête.
« La Cour suprême a estimé (sur la foi des informations dont elle dispose) qu’on était en présence d’un échec systémique de la part de la Commission électorale. Elle ne s’est pas conformée à la loi pour ce qui est de la transmission, du dépouillement et de la proclamation des résultats, explique-t-il. La preuve dont dispose la Cour ne lui permet pas d’identifier des individus qui seraient responsables. Si l’on est en présence d’un échec systémique, la faute n’en incombe pas à une seule personne, mais à des personnes qui ont agi par erreur, par négligence ou par volonté criminelle. C’est ce que l’enquête criminelle devra déterminer ».
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