Le général Mangou dans son témoignage à la CPI, mardi 26 septembre 2017, a montré un Alassane Ouattara soucieux de la préservation de la sécurité de la population, pendant la crise post-électorale.
Mangou a expliqué que pendant qu’il s’était réfugié à l’ambassade de l’Afrique du Sud, il a reçu un appel du président Alassane Ouattara, après que l’ambassadeur d’Afrique du Sud ait informé Gbagbo, Ouattara, et le gouvernement sud-africain, de sa demande de s’exiler. « Le président Ouattara m’a appelé et m’a demandé de faire arrêter les combats. « Il a dit, mon général, je sais que vos hommes vous écoutent, dites-leur de cesser les combats pour la sécurité des populations. »
Contrairement à Ouattara, il a vu que le camp Gbagbo était déterminé à faire la guerre, après qu’il ait réussi à repousser une attaque contre la résidence présidentielle. A la résidence de Gbagbo où Mangou dit qu’il était en début avril, il a entendu Gbagbo demander aux généraux de continuer les combats, étant sûr de gagner, galvanisés après avoir enrayé l’assaut de l’ennemi.
Aussi, que lorsqu’il a été fait allégeance à Ouattara au Golf hôtel, le 12 avril 2011, au lendemain de la capture de Gbagbo, Mangou a expliqué que Ouattara a voulu le conserver à la tête de l’armée nationale, malgré son refus, pour avoir été le chef d’Etat-major des armées sous Gbagbo. « Il m’a dit ce n’est pas un problème parce qu’il veut respecter l’accord de Ouattara et réunifier l’armée ».
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