Un vaste scandale sanitaire se profile au Vietnam. La police de ce pays d’Asie du Sud-Est a en effet confisqué environ 345 000 préservatifs usagés qui avaient été nettoyés afin d’être revendus comme neufs, rapportent les médias locaux cités par nos confères du journal britannique The Guardian, jeudi 24 septembre 2020.
Des images diffusées cette semaine par la télévision publique Vietnam Television (VTV) ont ainsi montré des dizaines de grands sacs contenant les contraceptifs usagés, dispersés sur le sol d’un entrepôt de la province méridionale de Binh Duong.
Après un rapide calcul, la police a indiqué que les sacs pesaient plus de 360 kg chacun, soit environ 345 000 préservatifs.
Le propriétaire de l’entrepôt s’est rapidement mis à table, affirmant avoir reçu « un apport mensuel de préservatifs usagés d’une personne inconnue ».
Une femme, interpellée durant l’enquête, a décrit par le menu le procédé pour « purifier » les préservatifs. Ces deniers étaient d’abord bouillis dans de l’eau, avant d’être séchés et remodelés sur un phallus en bois.
Il ne restait alors plus qu’à les reconditionner pour les revendre à des hôtels et commerces environnants.
Les autorités ne savent pas encore combien de préservatifs recyclés ont été vendus. Seule certitude à ce stade de l’enquête : la gardée à vue affirme avoir reçu 0,17 dollar pour chaque kilogramme de préservatifs recyclés produit par ses soins.
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