Le mois de ramadan est par excellence celui de la spiritualité et des bonnes actions. L’on revivifie sa foi pour y exceller durant le reste de l’année.
En effet, si le jeûne est obligatoire pour tout musulman et toute musulmane pubère, une exception ou une possibilité de le différer est accordée à une certaine catégorie de personne. Il s’agit de la femme en période de menstrues. Celle-ci est en réalité, dispensée du jeûne et de certains actes cultuels durant une période d’impuretés majeures jusqu’à sa purification. Cependant, elle a l’obligation de rembourser ses jours de jeunes manqués après le ramadan. En effet, la prière est interdite à la femme en cette période de menstrues durant cette période. Elle peut tout de même engranger des mérites à travers les évocations (zikr) et invocations (douas) en abondance.
Elle ne va donc pas jeûner. Mais peut avoir les mérites du jeûne en offrant de quoi rompre aux jeûneurs, surtout par la préparation du repas familial.
Elle ne peut pas toucher le Coran. Elle peut avoir les bienfaits de la lecture de ce livre saint à travers l’écoute ou la lecture. Via les moyens technologiques de communication qui foisonnent à notre ère (portables, ordinateurs, tablettes, radio, etc.). En ce mois par excellence, du Coran, des hadiths, des prêches et rappels dans les mosquées. Elle peut suivre ces différentes activités à travers des enregistrements, des directs sur les différentes plateformes des structures et sur des télévisions ou radios islamiques.
Elle doit être aux petits soins pour son mari. Et elle assurera certainement les mêmes mérites que l’accomplissement de son devoir conjugal, qui lui est aussi interdit durant cette période. La période de menstrues n’est pas synonyme de paresse pour la femme musulmane.
Alors, mes chers dames soyez fières de ce que vous accomplissez au quotidien.