Ce jour-là ma grand-mère n’était pas là, elle est allée rendre visite à sa famille dans une ville appelée « Dennilton in Limpopo » (Afrique du Sud), donc à la maison c’était moi et mon père. Je l’ai aimé et respecté comme une fille aime son père, mais depuis ce fameux jour, j’ai perdu le respect de cet homme et je ne peux pas dire fièrement qu’il est «mon père» un père responsable, un père porteur et un père aimant.
Tout a commencé quand j’avais 15 ans. Mon père est entré dans ma chambre ivre et a eu le courage d’abuser de moi. Je n’ai jamais pensé qu’un père pouvait faire une telle chose à son enfant, son propre sang.
Il m’a dit cela: « mon enfant, je déteste ce que tu fais et aujourd’hui je vais te prouver que tu es une femme, et non un homme ». « Mon père détestait le fait que «je sois une lesbienne», il était en fait homophobe.
Il a ensuite retiré ses chaussures et son pantalon, alors que j’étais encore au lit en essayant de comprendre pourquoi enlève son pantalon.
C’est ensuite qu’il me dit: «enlève tes vêtements de sorte que si tu décide de porter plainte, que je puisse dire à la police que je ne t’ai pas violé, que tu m’as séduite » J’ai essayé de lui parler, mais il ne voulait pas écouter, il m’a même giflé pour l’avoir supplié de ne pas le faire, il m’a giflé pour lui avoir demandé de ne pas me violer.
J’étais jeune et je ne pouvais pas me défendre, j’avais même peur de crier.
Il a enlevé mes vêtements, puis m’a poussé dans le lit, à ce moment-là j’étais complètement nue et il portait son t-shirt, mais rien pour couvrir ses parties intimes. Il est ensuite venu sur moi et puis il m’a violé, j’ai pleuré et pleuré, mais il ne pouvait pas s’arrêter, chaque fois que je ferme les yeux je me souviens de ce que mon père m’a fait et je me blâme toujours pour tout ce qu’il m’a fait.
Il s’est ensuite habillé et a quitté la salle immédiatement, j’étais encore jeune seulement 15 ans et ne savait pas quoi faire, ni à qui parler, j’ai donc gardé ce secret au fond de moi et c’était si douloureux et déchirant.
Plus tard ce même jour-là mon oncle est rentré avec ses amis et ils m’ont aussi violé, il a dit qu’il était à la recherche de mon père, et je lui ai dit que mon père n’était pas là et je ne sais même pas où il se trouvait. Je l’ai ensuite laissé avec ses amis dans la salle à manger, puis je suis allé pour prendre mon bain, car je n’avais pas encore pris de douche après que mon père m’a violé. Quelques minutes plus tard, mon oncle est venu dans ma chambre. Il n’a même pas frappé parce qu’il n’y avait pas de porte, mais « un rideau » mais ça ne justifie pas ce qu’il a fait. Au lieu de s’excuser et repartir, il est venu plus près de moi, me tapoter les fesses et me lancer cette phrase : « tu n’es plus femme ? Tu veux être un homme ». J’ai commencé à pleurer parce qu’il m’a rappelé ce qui s’est passé plus tôt et j’ai dû lui demander d’arrêter ce qu’il faisait. Il me répond : « ne t’inquiète pas ». J’ai alors compris que mon oncle allait me violer aussi, j’ai essayé de crier cette fois, mais ses amis étaient aussi mauvais que lui et ils l’ont aidé à me violer.
L’un d’eux est allé vérifier s’il y avait quelqu’un qui venait, pendant ce temps l’autre a attrapé mes mains et les tenait serrés au sol. Ils étaient plus âgés que moi, je suis une femme et ils m’ont surmenée, je ne pouvais pas les combattre, j’étais si faible que je ne pouvais même plus pleurer. Après que mon oncle ai fini sa sale besogne, son ami est venu sur moi et a ensuite fait la même chose. Dans la nuit, j’ai continué à pleurer et ne pouvait pas dormir, alors je suis sorti dans le quartier pour chercher de l’aide.
Mon père n’est pas rentré à la maison ce soir-là, j’ai dit à notre voisine tout ce qui s’est passé plus tôt et j’avais tellement peur qu’elle me juge, et qu’elle se moque de moi, bien que ce n’était pas drôle.
Notre voisine m’a emmené au poste de police pour déposer plainte, puis à l’hôpital pour des vérifications. Les résultats ont prouvés que j’ai belle et bien été violé.
Mais mon père est toujours en liberté, même aujourd’hui, il est toujours un homme libre. Seul mon oncle et ses amis ont été arrêtés. Mais pourquoi?
Je suis devenu un mauvais enfant dans ma famille paternelle, tout le monde me pointe du doit, disant que je détestais mon père parce qu’il a quitté ma mère.
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