Un chien qui porte le nom du président Nigérian crée la Polémique




Le Président Nigérian Muhammad Buhari a qualifié de « plaisanterie » l’affaire de Joachim Iroko, un commerçant qui a été arrêté dans l’Etat d’Ogun pour avoir surnommé son chien «Buhari  ».

Garba Shehu, le porte-parole du Président Buhari a abordé brièvement l’affaire sur le réseau twitter et a estimé qu’elle est anodine et que ceux qui critiquent le Président ne savent pas encore le genre de personne qu’est Buhari. Et le porte-parole de notifier que les critiques devraient plutôt chercher la véritable histoire derrière cet incident de nom d’un chien.

Shehu poursuivi que ceux qui se passionnent pour le nom Buhari donné à un chien et qui cherchent à savoir si le Président s’est impliqué doivent se détromper. Il a convié ceux qui font de cet incident un débat à ne pas perdre leur temps sur un incident digne de moquerie. Pour tout, il a mis au point que ce n’est pas vrai de prétendre que le Président a ordonné à la police d’intervenir dans cette affaire.

Pour le dénouement de cette affaire, il est à préciser qu’une caution a été payée et le sieur Iroko a été libéré après trois jours de détention. Iroko a été arrêté le 14 août dernier sur plainte d’un voisin qui a rapporté à la police que le commerçant a baptisé son chien Buhari, un nom que porte son père. Sur la base de cette plainte, Iroko a été arrêté pour tentative de violation de la paix mais la mobilisation de ses parents et amis ont permis sa libération provisoire le 25 aout après le payement d’une caution de 50,000 Naira.

Après sa sortie de prison,Joachim Iroko  a expliqué le pourquoi avoir donné le nom Buhari  à son chien. Il a prétexté n’avoir pas été compris par son entourage car il possède trois chiens qui portent des noms de modèles de dirigeants dans le monde. Pour ces noms, le premier est surnommé Obama, le second Joe, le diminutif de lui-même son nom et le troisième appelé Buhari. Libéré, Iroko dit regretter que des gens aient tué derrière lui son « animal chouchou ».

L’affaire est devenue un sujet à polémique à tel enseigne que certains medias au Nigeria ont abondamment repris et commente l’information. L’affaire a remis sur le tapis la question de la liberté d’expression sous le régime actuel.

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