Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA à la tête du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a renversé, le 24 janvier le Président Roch Marc Christian Kaboré, qu’il avait accuser de ne pas avoir été efficace dans la gestion de la crise sécuritaire qui secoue le Burkina depuis 2015.
Soutenu au lendemain de son coup d’État par une forte mobilisation de la population à Ouagadougou et dans la plus part des localité du pays, une population qui se dit être heureuse de ce changement à la tête du pays. » Enfin la paix reviendra au pays, nous lui faisons confiance, c’est un militaire et il maîtrise mieu x le terrain… » se laissait entendre certains manifestants.
Ce coup d’État était perçu comme la fin du terrorisme dans le pays.
Le constat est tout autre, aujourd’hui la situation sécuritaire reste la même.Il n’y a pas d’amélioration sur les grandes questions dont on attend tous des nouvelles autorités du pays. Damiba = Roch, MPSR = MPP.
Dans tout les cas, les pertes en vie humaines du côté de nos soldats et civils continues.
La population continue de fuir leur village.
Aujourd’hui le Burkina Faso est à plus de 1,5 million de déplacés internes parmi lesquels, on dénombre plus d’enfants, ensuite vient les femmes et les hommes.
En plus de ces déplacés internes, les attaques terroristes ont conduit d’autres personnes à quitter le pays pour s’installer là où ils se sentent en sécurité.
Une question que plusieurs d’entre nous se pose:(Qui sont ceux qui nous attaques ?). Des citoyens burkinabè ont rejoint le camp adverse, nous dit certainnes autorités militaires sur des chaines de télévision.
A ce jour l’État d’urgence est décrété dans certaines régions du pays.
Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba sera t’il à la hauteur pour vaincre cette crise? La question reste posé.
KASSONGO Zoenabo