La ville de Djibo bientôt sauvée

L’arrivée du convoi d’approvisionnement dans la ville de Djibo, est l’un des premiers résultats du Dialogue prôné par le président Damiba. Les autorités ont fait venir l’Emir de Djibo à Ouagadougou pour s’entendre sur un schéma de négociation avec les combattants terroristes de la province du Soum, notamment le groupe Ansarul Islam.

De retour à Djibo, l’Emir dépêche une mission qui a pu entrer en contact avec les hommes armés. »La délégation est revenue avec des nouvelles réconfortantes ». »Les hommes armés donnent un délai de 72h pour déterrer toutes les mines sur la route de Djibo jusqu’à Bourzanga avant de libérer la route » et d’ajouter que sur toute l’étendue de la province du Soum, « tout le monde est libre de vaquer à ses occupations ».

Ce qui facilite le ravitaillement de Djibo par un convoi, une centaine de véhicules, escorté par l’armée et accueilli par la population.

Une opération qui entre dans le cadre de la sécurisation de la ville de Djibo et des localités voisines par les forces armées. Elle intervient quelques jours après la visite du chef de l’État Paul-Henri Damiba à Barsalogho et Djibo.Mardi dernier, Yéro Boly, ministre de la Réconciliation nationale avait indiqué que la plupart des combattants sont des nationaux dans leur grande majorité. « Si ces jeunes reviennent nous allons leur proposer de les réinsérer dans la société à travers des activités professionnelles.

Par exemple si vous souhaitiez refaire ce que vous faisiez avant, l’élevage, l’agriculture, on va trouver le moyen de vous accompagner pour que vous puissiez démarrer une activité de ce genre », avait affirmé le ministre Boly

Ces comités devront se trouver dans des zones à fort défis sécuritaire, le Nord, le Sahel, a-t-il assuré.« L’extrémisme violent ne vient pas de l’extérieur », avait expliqué le 14 avril dernier, Paul Henri Sandaogo Damiba, lors d’une rencontre avec les directeurs des médias burkinabè. Pour le président de la transition, le dialogue doit donc démarrer sur le terrain, grâce aux autorités locales.

Bakira Noura BELEM

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