Le plus vieux métier au monde est encore très pratiqué à Dakar notamment en ces périodes de Vacance. Hier, six belles de nuit se sont présentées au prétoire pour défaut de carnet de santé.
La banlieue de Dakar reste un terreau très fertile de la prostitution clandestine. Et comme si cela ne suffisait pas, un nouveau phénomène est venu se greffer à ce fléau. En effet les élèves et étudiantes ont fini de se transformer en « vendeuses de chair » le temps des vacances.
C’est au cours d’une rafle qu’elles ont été interpellées devant des bars de la banlieue en tenues indécentes et à des heures indues.
Le cas le plus poignant est celui d’une élève répondant au nom de Dieynaba Diallo et qui se livre au plus vieux métier du monde depuis sa sortie de la puberté.
Elle se faisait accompagner par son copain Talla Ngom qui lui sert de bodyguard. Le jour de son arrestation, c’est ce même Talla qui est venu l’extirper des griffes d’un client qui lui faisait passer un sale quart d’heure.
Le jeune qui est intervenu a tabassé le client en lui occasionnant des blessures. Ce qui a débouché sur leur arrestation.
Le tribunal a condamné Talla Ngom à trois mois de prison ferme et a relaxé les prostituées en leur recommandant de se munir de leur carnet de santé.
La prostitution reste un véritable problème de société au Sénégal, un peu comme dans l’ensemble des pays l’Afrique noire et du monde entier.
D’une part les véritables « professionnelles », d’autre part certaines femmes en détresse sociale (mères célibataires, veuves pauvres, etc…) et enfin les filles pratiquant ce que l’on appelle le « mbaran » qui n’est ni plus ni moins qu’une prostitution occasionnelle.
Koaci