Après l’Italie, Paris, c’est maintenant au tour des Etats unis ou l’installation d’une maison close de robots sexuels provoque des tensions.
Des proxénètes de robots canadiens et des religieux texans s’affrontent au sujet d’une maison close pour poupées sexuelles.
Kinky S Dolls, veut ouvrir à Houston, une ville du Texas, une maison close un peu spéciale. Des robots sexuels seraient mis à disposition de la clientèle, à l’achat (environ 2.000 euros pièce) ou à la location.
Ces robots sont en fait des poupées sexuelles qui disposent d’une intelligence artificielle basique.
La société a déjà installé une maison close de ce type à Toronto, et qui se décrit comme étant un hangar industriel où les clients peuvent payer pour une heure ou une demi-heure, dans une chambre mal éclairée, avec la poupée de leur choix.
Pour sa première installation aux États-Unis, Kinky S Dolls fait face à des opposants déterminés. En première ligne, Elijah Rising, une organisation religieuse qui veut mettre fin à la prostitution à Houston, notamment via la prière.
L’installation de la maison close est devenue son nouveau cheval de bataille.
Une pétition diffusée par l’organisation estime que les robots sexuels pousseront plus d’hommes à devenir clients de travailleuses et travailleurs du sexe et «feront du mal à leur compréhension de ce qu’est une sexualité saine».
Pour Le maire de Houston, Sylvester Turner : «Ce n’est pas le genre de business que la ville aimerait attirer».
Pendant une conférence de presse, il a assuré avoir demandé aux services judiciaires et au département de santé de se pencher sur le dossier.
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