Cette année comme chaque année d’ailleurs, a débuté les dépôts de candidatures au concours de la police. Depuis le 17juillet 2017, l’assaut est lancé dans les différents sites de réception de dossiers .Dans ce cadre nous avons effectué un tour sur quelques sites, et le constat est à couper le souffle.
En effet nous pouvons remarquer une foule immense au stade du 4 Aout et au Centre culturel Jean-Pierre Guigané.A ce propos les conséquences ne sont pas à ignorer, surtout le désordre et des désagréments divers, tant pour les riverains que pour les candidats à la candidature des 2500 élèves policiers du Burkina Faso session 2017.
Par ailleurs nous constatons par ci et par là, les uns qui se bousculent, d’autres qui semblent être sereins dans leurs rangs, et enfin un autres genre de candidats postes prêt a guetter la moindre faille pour s’infiltrer dans les rangs. Ces derniers, sont d’ailleurs les plus nombreux. C’est la stratégie qu’adopte bon nombre de candidats.
Pour espérer pouvoir déposer ses dossiers ce jeune homme veille ici à Jean-Pierre Guigané depuis 2 jours maintenant. Par contre Lucien Goumbri venu de Fada N’Gourma pour l’occasion et présent sur le site après 8 heures du matin nous rassure en ses termes : « Cela n’a pas été simple…mais j’ai pu déposer ». Nous avons cherché à avoir beaucoup plus de détails mais il nous explique tout simplement qu’il s’est « débrouillé ». Alors que pour d’autres qui font le gué, depuis le mardi, et toujours sans gain de cause à ce jour.
Pourquoi un seul centre pour les depots?
A l’occasion la ville de Ouagadougou, est choisie pour être le seul lieu de réception de tous les dossiers. C’est pourquoi tous les candidats du Burkina Faso font leurs dépôts dans la capitale .Ainsi il va de soi de se poser des questions: pourquoi faire de Ouagadougou l’épicentre des réceptions des dossiers?
D’ailleurs pour l’événement, quelles mesures sont prises pour éviter tout ce boucan qui précède, assiste et suit des dépôts des dossiers? Dépenser autant pour déposer ses dossiers?Quand on rajoute à cela les prix des tickets de transport, sans compter les nombres d’allers retours en plus des dépenses occasionnelles, cela donne à se lamenter.
Pourtant, bon nombre de candidats quittent différentes villes telles que Bobo-Dioulasso, Fada N’gourma, Tenkodogo, etc. Pourquoi n’est-il pas possible de faire ces dépôts depuis les villes d’origines des candidats? Combien sont-ils donc à dépenser entre 6 000 francs Cfa à 15 000 francs pour se faire enregistrer comme candidats chaque année? Qu’est-ce que cela rapporte exactement en termes de retombées, pour que le département ne prenne pas ce problème à bras le corps?
Cette situation vécue chaque année par les jeunes en quête de travail, est vraiment déplorable aussi bien pour les candidats eux même que leurs familles. Pourquoi donc le gouvernement reste t-il silencieux face a cette situation, qui chaque année s’aggrave d’avantage. Des milliers et des milliers de candidats, postulants rien que pour 2500 places ?pourquoi ne pas limiter le nombre de candidature alors? En attendant les réponses sur ce, nous souhaitons bonne chance à nos frères et sœurs à la candidature.
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