La photographie :une passion

A 24ans, Sié Andrey Ibrahim Kam s’est très vite intéressé à la photographie depuis 2016 pendant qu’il était étudiant à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).

D’où est née votre passion pour la photographie ?

‘’ Au cours de ma Formation, Nous avons reçu des cours de photographie et de Vidéographie, qui ont suscité en moi une passion !

Le monde de l’imagerie est le meilleur des mondes, selon moi ! On y est comme on est, et aussi comme on veut !

La photographie et la vidéographie sont le miroir du monde, la mémoire de notre existence ! Je ne connais rien de plus sacré ! ’’confie-t-il.Gagagagaa (rire…)

Je feintais très souvent les cours pour aller faire des séances de shooting(photo) parce que j’étais très recommandé, et j’ai même failli blanchir ma deuxième année mais dieu merci, je me suis ressaisis à temps.

Mon passage à l’ISTIC a été très riche en apprentissage, des enseignants tels que Lézin ZONGO, Yacouba TRAORE, Bénin BILELE m’ont marqué.

Ces derniers sont passionnés de ce qu’ils font et inculquent très aisément leur savoir-faire aux stagiaires.

‘’Même après l’ISTIC sur le terrain par exemple, on dit que c’est le terrain qui commande la manœuvre, leurs enseignements se ressentent également, tu mets en pratique tout ce que tu as appris’’. L’ISTIC en tout cas était une belle expérience et je ne regrette pas du tout, ajoute-t-il!

Présentement je suis animateur à la radio Ouaga Fm, parce que j’aime beaucoup l’animation.

Quelles sont les difficultés rencontrées à vos débuts ?

Mes débuts dans la photographie n’étaient pas du tout faciles, financièrement je n’avais pas vraiment les moyens pour m’acquérir tout le matériel nécessaire.

Mais, aujourd’hui je rends grâce à Dieu parce que la photographie est un métier qui nourrit son homme. J’arrive à subvenir à mes besoins personnels et à ceux de ma famille de temps à autre.

Je ne dépends plus de papa et maman financièrement et cela est une bonne chose (rire…). C’est clair que je ne me suis pas encore accompli mais le peu que j’ai me permet de faire mon travail.

Nourate TONTOROGBO CE

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